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« Jardins secrets »

Plusieurs sentiments nous saisissent lorsque l’on contemple les photographies d’une serre à l’abandon où la nature s’est soudainement rebellée et a décidé de reprendre possession des lieux. On se demande quelle histoire se cache derrière ses feuilles qui recouvrent la rouille d’anciens vitraux et autres structures métalliques. Après quelques pensées, on se souvient que la principale fonction de ses jardins d’hiver était de protéger nos plantes à l’abri des éléments, d’animaux et autres menaces. Il est ironique de constater qu’à l’inverse, la nature s’y est sentie prisonnière et va chercher à se libérer de son geôlier pour laisser libre cours à sa force inébranlable. Désormais, on admire la végétation ne faisant plus qu’une avec les barreaux de sa cage. Enfin libérée, c’est un nouveau tableau dont l’Homme est absent que nous avons sous les yeux ; un peu comme une toile impressionniste.
Que se passerait-il si l’humanité disparaissait soudainement de la Terre ? C’est la question qui nous vient à l’esprit devant ses clichés. Car si l’Homme est absent de ces images, tout nous rappelle sa présence. Nos réponses varient en même temps que notre société change et évolue. En particulier devant le nombre grandissant de défis auxquels la planète est confrontée aujourd’hui (pandémie, déforestation, pollution, réchauffement climatique, conflits armés…). Chacun de nous a ses propres fantasmes sur que pourrait être ce monde sans Hommes. Pour ma part, j’aime imaginer mes photographies comme des « memento mori » modernes qui seraient là pour nous rappeler notre condition éphémère sur Terre et l’urgence des enjeux écologiques. Nous n’avons qu’une seule planète et nous devons protéger notre environnement si nous ne voulons pas qu’il ressemble à ces images.
Ces images de lieux où la végétation a repris le dessus, en plus de nous projeter dans un futur post-apocalyptique, ont cette particularité de pouvoir représenter à la fois notre passé et un avenir possible. « Passé » car ces photographies symbolisent un patrimoine que l’on a délaissé et qui est figé dans la poussière ; Mais aussi notre futur car elles pourraient tout aussi bien correspondre à notre monde dans une centaine d’années, régénéré sans les nuisances de l’Homme. L’histoire de Tchernobyl le prouve : Plus de 35 ans après la catastrophe nucléaire, la faune et la flore se sont reconstituées pour créer une grande biodiversité où des espèces et des organismes en péril peuvent enfin se développer loin de la menace humaine. Paradoxalement, l’Homme encore plus néfaste qu’une explosion nucléaire. Nous sommes le cœur du problème.
Peut-être avons-nous besoin d’être témoins de cela pour prendre conscience du peu de temps qui nous reste. Surtout, il faut contempler ses vestiges d’un temps oublié comme un avertissement pour qu’enfin, nous privilégions l’avenir de notre planète en agissant pour son environnement si l’on ne souhaite pas que ces images ne deviennent un symbole funeste et prémonitoire. Utilisons notre imagination pour réfléchir à l’avenir et à ce que nous pourrions faire pour l’améliorer !

Bon voyage.

Romain Veillon

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