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Le destin de l’ancienne ville thermale d’Epecuén en Argentine fut aussi tragique qu’original. Situé à environ 500 kilomètres au sud de Buenos-Aires, Epecuén a été fondé au début des années vingt sur les berges du lac éponyme. La légende veut que ce lac fût créé par les larmes d’un grand chef guerrier à la mort de sa bien-aimée.

Le lac était célèbre pour sa teneur en sel (dix fois plus que l’eau des océans). On dit même qu’il était aussi salé que la mer morte ! Bien entendu, cela attirait beaucoup d’Argentins et autres touristes sud-américains qui cherchaient à s‘échapper le temps d’un weekend tout en bénéficiant des propriétés curatives des eaux salines.

Rapidement, cette station connut un succès fulgurant attirant plus de 20 000 touristes par an pour une population locale de seulement 1 500 habitants (en grande partie grâce à la ligne de chemin de fer qui reliait la ville à Buenos Aires). Plusieurs hôtels furent construits pour contenter la demande grandissante; puis des discothèques, restaurants, magasins de vêtements et autres boutiques et même un château d’inspiration française! Epecuén était en train de devenir l’une des destinations à la mode d’Argentine.

Malgré ce succès croissant, la population d’Epecuén était déjà au courant que les digues n’étaient pas assez solides et devaient être consolidées pour éviter le pire. Mais le gouvernement ne débloqua jamais les fonds nécessaires et laissa trainer le problème. Le 10 Novembre 1985, il fût trop tard, l’inévitable arriva : Alors que de fortes pluies tombaient depuis quelques semaines dans la région, les digues qui protégeaient la ville cédèrent.

En une dizaine de jour, la ville fut complètement engloutie sous une dizaine de mètres d’eau et ces habitants furent obligés de s’enfuir. La plupart n’eurent pas le choix et durent partir avec le peu de choses qu’ils avaient réussi à sauver, laissant derrière eux une partie de leur vie.

Les années suivantes, les eaux stagnèrent et Epecuén resta englouti. Les anciens résidents perdirent espoir, certains s’installèrent à Carhué qui était la ville la plus proche, d’autres préférèrent quitter la région car la peine d’avoir tout perdu était trop grande.

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