Romain VeillonRomain VeillonRomain VeillonRomain Veillon
  • Accueil
  • À propos
  • Bio
  • Livre
  • Galerie
    • Sands of time
    • Epecuén
    • Home sweet home
    • Man of steel
    • Luxuria
    • La dolce vita
    • Memento Mori
    • Sonatine
    • Nara Dreamland
    • Buzludzha
    • Cazino de Constanta
    • Papillon, le bagne de l’île Saint-Joseph
    • Le musée imaginaire
    • Escape from jail
    • The ghost hotel
    • Chernobyl
    • The train to nowhere
    • La prison
    • Le château Laurens
    • The western village
    • Les trésors de Bouddha
  • Vente
  • Instagram
  • Contact
  • Accueil
  • À propos
  • Bio
  • Livre
  • Galerie
    • Sands of time
    • Epecuén
    • Home sweet home
    • Man of steel
    • Luxuria
    • La dolce vita
    • Memento Mori
    • Sonatine
    • Nara Dreamland
    • Buzludzha
    • Cazino de Constanta
    • Papillon, le bagne de l’île Saint-Joseph
    • Le musée imaginaire
    • Escape from jail
    • The ghost hotel
    • Chernobyl
    • The train to nowhere
    • La prison
    • Le château Laurens
    • The western village
    • Les trésors de Bouddha
  • Vente
  • Instagram
  • Contact
Oct
22

Green Urbex 2

  • Posted By : vr19696-ovh/
  • 0 comments /
  • Under :
À quoi ressemblerait la terre si l’homme disparaissait subitement ?

C’est la question à laquelle je tente de répondre à travers « Green Urbex » en montrant l’évolution d’un lieu du début de son abandon jusqu’à devenir une ruine. Et pour cela, le livre est divisé en trois parties : Dans la première, vous verrez des lieux vides mais intacts comme si les humains venaient de disparaître. Seul un peu de poussière recouvre le sol. Dans la deuxième partie, les murs sont fissurés et la délabrement est s’infiltre dans chaque pièce. Dans la dernière partie, la végétation envahit peu à peu ces lieux autrefois pleins de vie, nous rappelant la nécessité de vivre en harmonie avec notre habitat. La nature ne peut résister très longtemps aux pressions et aux dégâts que l’Homme provoque partout sur la planète.

Nous sommes tous fascinés par cette vision post-apocalyptique. Peut-être avons-nous besoin d’en être témoins pour profiter du temps qui nous reste. En ce sens, mes images agissent comme un nouveau type de « Memento Mori » : ils sont là pour nous rappeler que tout a une fin et que nous devons en profiter tant que cela dure. A travers 200 photographies prises dans les lieux abandonnés les plus étonnants, je vous emmène avec moi dans un voyage dans des châteaux, écoles, hôpitaux, usines, églises que nous avons oubliés. Vous vous demanderez : Pourquoi ce lieu a-t-il été abandonné ? Qu’est-il arrivé aux anciens propriétaires ? Que se passait-il dans cette pièce ? Votre imagination vous aidera à y réponde ! Après Sylvain Tesson, Mathieu Bablet, auteur des romans graphiques « Shangri-la » et « Carbone et Silicium » m’a fait l’immense honneur de rédiger l’introduction. Son approche environnementale m’a toujours semblé proche du message que je souhaite faire partager grâce à mes images.

« Rendons-nous compte, que ces photos ne sont pas silencieuses de notre absence! Elles bruissent de vie!. Ces photographies ne montrent pas des bâtiments morts, elles montrent des bâtiments enfin en vie ! »

Mathieu BABLET

Retrouvez « Green Urbex » dans votre librairie de quartier, en grande surface ou bien sur le site de la Fnac ou d’Amazon !

Drapeau du Royaume-Uni - Bouton Carré   English here


Sep
08

The lost room

  • Posted By : vr19696-ovh/
  • 0 comments /
  • Under :

During my last journey in Ireland, my attention was drown by an article in the local press about a former hotel that was closed for years. I decided it was worth a little visit during my next travel. I was completely astonished when i discovered what was inside! The rooms were fully recovered by vegetation, ferns and ivy! Nature really reclaimed its due here. Located on the coast, the wind and many storms of the area must have broke the windows and brought water inside daily so that it grew so much in a few years… It’s untouched, you can still find so many objects: phones, tables, books, chairs, old paintings, glasses, tvs, even hair dryers… When you have the chance to explore such an amazing place, you feel like in one of those post-apocalyptic shows where mankind disappeared from the face of the earth and where you wander through an empty world. It’s an eerie feeling, the atmosphere created is unbelievable and I hope I was able to give a faithful report in my photographs.


Août
02

Chernobyl

  • Posted By : vr19696-ovh/
  • 0 comments /
  • Under :

La ville de Tchernobyl est connue pour la catastrophe à la centrale nucléaire de Tchernobyl, bien que cette centrale se trouve dans la ville de Pripiat à 15 km au Nord-Ouest de Tchernobyl, qui a eu lieu le 26 avril 1986 à 1 h 23, provoquée par la fusion du réacteur. La catastrophe a propagé dans l’atmosphère l’équivalent radioactif de 400 fois la bombe d’Hiroshima, ou de 0,5 fois une bombe nucléaire actuell et jusqu’à 4 000 personnes pourraient, à terme, décéder des suites d’une radio‑exposition consécutive à l’accident selon l’OMS3. Pour sa part, Greenpeace estime que 200 000 personnes contracteront un cancer résultant de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl4.

Tchernobyl est incluse dans la zone de sécurité qui entoure la centrale et qui décrit un cercle d’un rayon de 30 km, censé être inhabité et où seuls les ouvriers de la centrale peuvent se déplacer. Cependant, certaines personnes sont retournées y vivre. Certains bâtiments ont été décontaminés pour y loger les ouvriers de la centrale nucléaire et d’autres ont été construits via des règles de sécurité bien spécifiques. La population de Tchernobyl était de 500 habitants environ en 2010 et a augmenté de 125 habitants en cinq ans pour une population totale de 625 habitants en 2015. En 2016, on recense 800 habitants et la population ne cesse de croître. L’autoroute P56 passe par la ville et relie la ville de Ivankiv à la ville de Chernihiv en passant par la Biélorussie.


Mar
12

Le musée imaginaire

  • Posted By : vr19696-ovh/
  • 0 comments /
  • Under :

Venez avec moi découvrir les merveilleuses peintures dont l’homme a orné ses demeures et qui ont été oubliées lorsque la vie quittât ces lieux. Ces œuvres d’une beauté incroyable et unique ne sont pas visibles aux yeux de tous comme peuvent l’être les peintures ou sculptures d’un musée. Abandonnés du regard du public, elles dépérissent peu à peu du fait du temps qui passe et se souviennent à quel point elles étaient admirées du temps de leur grandeur ! Ces photographies représentent un passé sublime, symbole d’une époque révolue. Il n’est pas facile d’envisager à quoi pouvait bien ressembler ces endroits mais c’est bien là l’intérêt de ce musée imaginaire….. Alors, imaginez !


Sep
03

Sonatine

  • Posted By : vr19696-ovh/
  • 0 comments /
  • Under :

Nov
03

Les trésors de Bouddha

  • Posted By : vr19696-ovh/
  • 0 comments /
  • Under :

Isolé en pleine campagne, le petit village d’Indein se trouve sur les bords du lac Inle en Birmanie et n’est accessible qu’avec une traversée en pirogue. Lorsque l’on accoste, nous découvrons alors plusieurs centaines de minuscules pagodes ou stupas qui entourent un escalier nous emmenant en haut du village. De là, nous pouvons contempler la multitude de flèches de ces temples qui crée une véritable mer de piques. On pense que les premiers temples datent du 3ème siècle avant J-C, mais une autre partie a été construite entre le 17ème et le 18ème siècle. A l’intérieur de ces pagodes, il reste encore de nombreuses statues de bouddhas devant lesquelles la population priait. C’est un témoignage unique qu’ont laissé les moines qui étaient venus à Indein pour répandre le bouddhisme en Birmanie. Aujourd’hui, les locaux rénovent petit à petit ces pagodes qui reprennent vie au fur et à mesure des efforts de la population.


Nov
03

Sands of time

  • Posted By : vr19696-ovh/
  • 0 comments /
  • Under :

Autrefois riche et opulente, Kolmanskop n’est plus aujourd’hui qu’une ville fantôme envahie par le sable au milieu du désert namibien près de la côte pacifique. Son histoire est aussi courte qu’elle est étonnante. En 1908, alors que la Namibie était toujours sous le contrôle allemand, un travailleur du chemin de fer nommé Zacharias Lewala trouva un diamant en travaillant sur la pose de nouvelles voies entre Keetmanshoop et Lüderitz. Il en parla autour de lui et plusieurs personnes trouvèrent elles aussi des diamants, puis de plus en plus. Au départ, les rumeurs selon lesquelles des mineurs avaient trouvé un filon furent reçues avec beaucoup de scepticisme. Mais bientôt elles enflèrent ; des diamants étaient vendus quotidiennement et les géologues avaient confirmé la présence d’un gisement. Kolmanskop était né.

La fièvre du diamant explosa et Kolmanskop fut pris d’assaut pour devenir  très vite le centre névralgique de la région appelée “Sperrgebiet” à cause de ce gisement qui allait s’avérer être gigantesque. La légende voulait que même de nuit, il était possible de trouver des diamants dans le sable s’il y avait la pleine lune.

Kolmanskop émergea rapidement à partir de rien avec l’apparition d’immigrants venus s’y installer, et devint très vite une ville prospère et autonome. Construit sur un modèle d’inspiration allemande, on put vite y trouver un hôpital, une école, une épicerie, un boucher, une boulangerie, une fabrique de glace, un bowling, un casino, une salle de bal, une petite centrale électrique…

La soudaine prospérité de Kolmanskop attira bon nombre d’aventuriers, de chasseurs de fortune, de mineurs et autres prospecteurs à travers toute l’Afrique. Prospérité symbolisée par le fait que les habitants de Kolmanskop faisaient venir leur eau potable de Cape Town en Afrique du sud à plus de 1 000 kilomètres de là, recevaient un bloc de glaçon tous les jours et importaient leur Champagne de Reims! A son zénith, Kolmanskop accueillit plus de 1 200 personnes et 700 familles.

Alors que Kolmanskop continuait à grandir et que les diamants étaient toujours trouvés en profusion, le maire décida de construire la plus surprenante chose que l’on pouvait trouver au milieu d’un désert aride: une piscine! Les habitants et les mineurs pouvaient se relaxer là-bas après une dure journée de travail sous ce soleil de plomb. Pour cela, plus de 28 kilomètres de pipelines furent construites dans le désert pour atteindre la mer. Oui, en effet, c’était une piscine à l’eau de mer, l’eau potable était trop précieuse pour être gâchée même à Kolmanskop !

Si les villageois furent très heureux de l’arrivée de ce nouveau loisir, cette piscine devint bientôt le nouveau jouet des mineurs qui l’utilisaient pour nettoyer les diamants qu’ils avaient trouvé durant la journée dans leur concession au grand dam de leurs femmes.

A propos de l’hôpital, il est intéressant de noter qu’il possédait la première machine à rayon-x du continent africain; malheureusement cette machine était presque exclusivement utilisée pour vérifier si les mineurs n’avaient pas avalé de diamants. L’hôpital possédait aussi une maternité, une salle de cinéma et sa propre cave à vin! (Un des docteurs croyaient que le vin et le champagne aidaient à une guérison rapide).

Après la première guerre mondiale, la ville commença à décliner à cause de la chute du cours du diamant et de la récession de l’économie allemande. Puis, la capitulation de l’armée allemande à l’Afrique du sud amena à de nombreuses dépossessions de concessions.

Peu à peu, les habitants quittèrent la ville laissant derrière eux maisons et affaires. La découverte en 1928 d’un gisement encore plus important plus au sud et l’épuisement de celui de Kolmanskop enterra leurs derniers espoirs. Oranjemund fut fondé en 1936, familles et prospecteurs s’y installèrent aussitôt. Utilisé pour le stockage pendant les années cinquante grâce à sa position géographique, la ville fut complètement abandonnée en 1956 et laissée la merci des éléments. Depuis, la ville est inexorablement enseveli sous le sable.

En 1980, le gouvernement Namibien réalisa qu’il existait un vrai potentiel pour transformer cette ville fantôme en attraction touristique. Ils rénovèrent quelques bâtiments, protégèrent certains autres et organisèrent des visites guidées à Kolmanskop. Malgré leurs efforts, les dunes progressent inexorablement et recouvrent les vestiges du village en enterrant les derniers souvenirs de la vie des anciens habitants. Aujourd’hui, Kolmanskop n’est visité que par quelques curieux venus s’aventurer dans cette région loin de tout pour imaginer quelques heures ce que devait être la vie d’un prospecteur de l’époque.


Sep
20

Le château Laurens

  • Posted By : vr19696-ovh/
  • 0 comments /
  • Under :

L’histoire du château Laurens est incroyable ; à tel point qu’on peut penser qu’elle provient de l’imagination d’Alexandre Dumas. Emmanuel Laurens lui aurait surement inspiré de nombreuses aventures. Né en 1873 dans une famille bourgeoise, ce dernier va se passionner très vite pour les voyages. Alors qu’il parcourt le monde, il hérite à 24 ans de l’immense fortune d’un lointain cousin, puis de celle de son père qui meurt la même année et qui lui lègue en plus un terrain à Agde.

Malgré une méconnaissance totale du métier d’architecte, il décide de dessiner lui-même les plans de la future villa qu’il va construire sur ce terrain en s’inspirant du courant « art nouveau ». Il souhaite que sa villa devienne une sorte d’œuvre d’art en elle-même où se conjuguent architecture, décor, mobilier et art de vivre. Chaque pièce lui rappelle un de ses voyages (pièce japonaise, patio italien, salle mauresque, etc.…). Des artistes marqués par le courant Art Nouveau comme le peintre Eugène Dufour, le décorateur Léon Cauvy, ou l’artiste Eugène Simas s’occupent de décorer la villa. En 1920, il épouse la cantatrice Louise blot et lui fait construire un salon de musique avec un dôme comme une chapelle pour que sa voix soit mise en valeur. Emmanuel Laurens mène alors grand train avec sa famille et ses amis pendant des décennies.

Mais des dépenses fastueuses et des investissements hasardeux épuisent sa fortune, et il se retrouve obligé de vendre le château en viager en 1938. Il vit alors chichement dans une petite dépendance de la villa avec sa mère et sa femme. Pendant la seconde guerre mondiale, le château est occupé par les allemands ; on dit qu’Emmanuel Laurens préfère couler de nombreux meubles et objets dans le lac pour que les nazis ne puissent pas les récupérer. Devenu dépendant à l’opium, Emmanuel Laurens n’a plus aucune ressource. Sa femme meurt en 1954, il la suit en 1959 alors qu’il vit dans les rues d’Agde comme un vagabond.

Tombé dans l’oubli, le château Laurens est fortement endommagé après toutes ces années laissé à l’abandon. Il fut racheté par la ville en 1994 ; puis la Communauté d’agglomération Hérault Méditerranée Occitanie décidât de lui redonner une deuxième vie en la rénovant entièrement et en l’ouvrant au public en 2020. Peut-être que la villa nous révèlera de nouveaux secrets sur son histoire !

 


Nov
02

Epecuén

  • Posted By : vr19696-ovh/
  • 0 comments /
  • Under :

 

Le destin de l’ancienne ville thermale d’Epecuén en Argentine fut aussi tragique qu’original. Situé à environ 500 kilomètres au sud de Buenos-Aires, Epecuén a été fondé au début des années vingt sur les berges du lac éponyme. La légende veut que ce lac fût créé par les larmes d’un grand chef guerrier à la mort de sa bien-aimée.

Le lac était célèbre pour sa teneur en sel (dix fois plus que l’eau des océans). On dit même qu’il était aussi salé que la mer morte ! Bien entendu, cela attirait beaucoup d’Argentins et autres touristes sud-américains qui cherchaient à s‘échapper le temps d’un weekend tout en bénéficiant des propriétés curatives des eaux salines.

Rapidement, cette station connut un succès fulgurant attirant plus de 20 000 touristes par an pour une population locale de seulement 1 500 habitants (en grande partie grâce à la ligne de chemin de fer qui reliait la ville à Buenos Aires). Plusieurs hôtels furent construits pour contenter la demande grandissante; puis des discothèques, restaurants, magasins de vêtements et autres boutiques et même un château d’inspiration française! Epecuén était en train de devenir l’une des destinations à la mode d’Argentine.

Malgré ce succès croissant, la population d’Epecuén était déjà au courant que les digues n’étaient pas assez solides et devaient être consolidées pour éviter le pire. Mais le gouvernement ne débloqua jamais les fonds nécessaires et laissa trainer le problème. Le 10 Novembre 1985, il fût trop tard, l’inévitable arriva : Alors que de fortes pluies tombaient depuis quelques semaines dans la région, les digues qui protégeaient la ville cédèrent.

En une dizaine de jour, la ville fut complètement engloutie sous une dizaine de mètres d’eau et ces habitants furent obligés de s’enfuir. La plupart n’eurent pas le choix et durent partir avec le peu de choses qu’ils avaient réussi à sauver, laissant derrière eux une partie de leur vie.

Les années suivantes, les eaux stagnèrent et Epecuén resta englouti. Les anciens résidents perdirent espoir, certains s’installèrent à Carhué qui était la ville la plus proche, d’autres préférèrent quitter la région car la peine d’avoir tout perdu était trop grande.


Mar
29

Papillon, le bagne de l’île Saint-Joseph

  • Posted By : vr19696-ovh/
  • 0 comments /
  • Under :

PAPILLON

« La silencieuse », « La mangeuse d’homme » ou bien « La guillotine sèche » ; ce n’est pas les expressions qui ont manquées pour décrire la dureté et l’horreur qu’allaient devoir affronter les prisonniers qu’on envoyait au bagne des bagnes : la redoutable île Saint-Joseph.

En effet, c’est au large de Kourou, dans les «îles du salut », que l’on se débarrassait des bagnards les plus récalcitrants de Guyane (ceux qui avaient volés, assassinés ou qui avaient déjà tentés de s’échapper). Les conditions de captivité y étaient effroyables. Détenus dans des cellules minuscules, ils avaient interdiction de parler, de fumer, d’écrire, de détenir un objet ou de s’assoir avant la nuit. Les prisonniers n’avaient rien à faire d’autre que de tourner en rond dans leurs cages où la lumière du jour ne pénétrait jamais. La chaleur étouffante, l’humidité, les nombreuses maladies, le manque de nourriture et les punitions des surveillants rendaient leur quotidien encore plus inhumain. Pas étonnant alors que leur espérance de vie soit aussi basse: un détenu sur trois y mourrait ; le reste parvenait à survivre mais avec des séquelles qui les poursuivraient jusqu’à leur mort (scorbut, tuberculose, aveuglement, folie, etc.…).

C’est avec curiosité que je suis parti sur les traces de ce qui fut un véritable enfer sur terre et surtout le témoin d’une des pages les plus honteuses de notre histoire. Ce voyage fut à la fois enrichissant et surprenant car il y a un vrai paradoxe entre la beauté de ce lieu et l’usage qui en a été fait. Avec cette série de photographies, j’ai voulu m’interroger sur cette contradiction qui paraissait essentielle à mes yeux. Pour cela, j’ai essayé de retranscrire de la façon la plus fidèle possible l’atmosphère chargée de souvenirs qui ressort de ses ruines. Lorsqu’on ignore l’histoire de l’ile Saint-Joseph, les cocotiers, la mer turquoise et le sable fin peuvent la faire apparaitre comme un endroit idyllique. Mais quand on sait ce qui s’y est déroulé pendant presque un siècle, cette vision se transforme et on découvre à quel point ce châtiment était en lui-même un crime. L’évolution végétale naturelle depuis la fermeture du bagne et comment les plantes ont désormais repris possession des lieux m’a ausi fasciné. Arbres, racines et lianes sont désormais en train de recouvrir chaque parcelle des murs et des couloirs. Si rien n’est fait, il est probable que les derniers vestiges du bagne soient rapidement détruits par la végétation. Il ne sera alors plus possible d’imaginer les fantômes des bagnards errer comme des âmes en peine à travers ces couloirs.

Une question se pose alors : Doit-on laisser le temps effacer nos erreurs passées ou au contraire doit-on les sauvegarder pour ne pas les oublier et surtout ne pas les reproduire ?


123
Commentaires récents
  • Fotógrafo francês faz imagens impressionantes de lugares abandonados dans Portfolio With Gutter – 4 Column
  • The Architecture of Surveillance: The Panopticon Prison | Livingo Group dans .
  • Jesús Vergara: Arquitectura de vigilancia: la prisión de Panopticón – Jesús Vergara Blog Arquitectura dans .
  • Dust, Cracked Walls, and Enchanting Artwork – bet365中文名 dans .
  • Dust, Cracked Walls, and Enchanting Artwork – 365bet提款 dans .
Archives
Catégories
  • Aucune catégorie
Méta
  • Connexion
  • Flux des publications
  • Flux des commentaires
  • Site de WordPress-FR
Recent Posts
Archives
Categories
  • Aucune catégorie
Recent Posts
Copyright © Romain Veillon 2021. All rights reserved. .